Résumé:
L’engagement cognitif se définit par le déploiement de stratégies d’étude et d’apprentissage qui visent une maitrise plus ou moins élevée des notions abordées durant les cours (Fredericks et McColskey, 2012; Greene, 2015). Il est lié au contexte d’enseignement-apprentissage dans lequel il prend place et il peut être observé notamment par l’intermédiaire des stratégies d’apprentissage cognitives et métacognitives de l’étudiant. Déterminant pour la persévérance scolaire, il fait l’objet de plusieurs recherches qui établissent un consensus sur son importance pour l’apprentissage. L’engagement cognitif peut être étudié en fonction de deux modes : en profondeur et en surface. Dans le premier cas, il est corrélé à un désir de maitrise de la part de l’étudiant et à un effort conscient pour intégrer les informations en déployant ses facultés cognitives de haut niveau. Dans le second cas, il est corrélé à un apprentissage en surface issu d’un désir de performer (Dinsmore et Alexander, 2012). Dans le cadre de nos travaux, nous étudions l’engagement cognitif au postsecondaire, mais l’outil le plus connu pour le mesurer, soit le questionnaire Cognitive engagement scale de Miller, Greene, Montalvo, Ravindran & Nichols (1996), n’est disponible qu’en anglais. Nous avons conséquemment entrepris de le traduire en français et de valider la traduction auprès de 500 étudiants québécois de collège et d’université. La communication décrira toutes les étapes de la traduction de l’anglais vers le français ainsi que les résultats de la validation.