Résumé:
"Au Québec, comme ailleurs dans le monde, l’enseignement des sciences met généralement l’accent sur la transmission d’un grand
nombre de connaissances et d’algorithmes, au détriment d’habiletés de plus haut niveau (Parlons Sciences, 2019; Science & Policy
Exchange, 2016). Par exemple, au collégial, les personnes diplômées du programme de sciences de la nature sont très habiles pour
répondre à des questions fermées, mais peinent à mettre en application leurs connaissances en contexte (Belleau, 2017; ÉduConseil,
2014). Or, que ce soit pour poursuivre des études universitaires ou, en tant que citoyennes et citoyens, pour comprendre et se
positionner sur des enjeux socioscientifiques, cette habileté à appliquer des algorithmes ne suffit pas : les étudiantes et étudiants
doivent avoir vécu des activités d’apprentissage qui leur demandent de réaliser des tâches de plus en plus complexes et qui les
amènent à intégrer graduellement leurs apprentissages." -- AESTQ