Abstract:
"Ces dernières années, des rapports
d’enquête au Canada ont décrit avec
précisions les conséquences désastreuses
de nombreuses politiques et décisions
auxquelles ont dû faire face les Premières
Nations, les Métis et les Inuit. Chacun de ces
rapports, qu’il s’agisse de la Commission vérité
et réconciliation (2015), des rapports annuels
de la Commission des droits de la personne
et de la jeunesse, de la Commission Viens
(2019) ou encore de l’Enquête nationale sur
les femmes et les filles autochtones disparues
et assassinées (2019), formule diverses
recommandations, dont certaines ciblent
spécifiquement les institutions d’enseignement
supérieur. Malgré ces publications,
plusieurs situations tragiques, relayées
ponctuellement dans les médias et sur les
réseaux sociaux, montrent qu’un impératif
d’agir s’impose toujours, pour éviter que
l’histoire se répète. À titre d’exemples, et
pour ne jamais oublier, rappelons-nous les
conditions intolérables ayant entrainé les
décès de Joyce Echaquan survenu le
28 septembre 2020 ; de Raphael André,
le 17 janvier 2021 ; d’Elisapie Pootoogook,
le 12 novembre 2021 ; et du bébé de
Manawan, le 4 avril 2022." -- AQPC
