Résumé:
La tâche de correction, notamment dans des matières exigeant de longues rédactions, est harassante. Les professeurs font de leur mieux pour commenter les erreurs des étudiants, pour qu’ils arrivent à s’améliorer. Que se passe-t-il lorsque ces derniers reçoivent leur copie annotée ? Certains la lisent avec attention et viennent poser des questions – ce sont généralement les meilleurs étudiants. Mais la majeure partie d’entre eux regardent les commentaires sans leur donner l’attention qui serait nécessaire pour en faire un exercice réellement formatif, et repoussent la copie. Pour tenter de pallier ce problème, certains pédagogues essaient diverses techniques : correction audio, banques de commentaires, grilles de correction descriptives, correction « filmée », etc. Toutes ces méthodes comportent des avantages et… des désavantages. Mais, que se passerait-il si l’on tentait de combiner, sur une même copie, le plus de types de rétroactions possible ? Une chercheuse a conduit une recherche exploratoire de type développement centrée sur une nouvelle méthode combinant toutes ces sortes de rétroactions. Cette correction, que l’auteure de ce texte a nommée multitype, semble potentiellement avantageuse pour les étudiants, mais aussi pour le professeur.