Pouvons-nous réduire la dose d’azote après un retour de prairie?
Gasser, Marc-Olivier; Dufour, Caroline; Martel, Stéphane; Perron, Marie-Hélène; Robert, Louis
Date:2017
Support matériel:Ressource électronique
Type de document:Affiche scientifique
Langue:fre
Éditeur:Collège d'Alma Agrinova - Recherche et innovation en agriculture Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) MAPAQ
Description matérielle:1 fichier PDF
Note:Affiche présentée dans le cadre du Colloque de l'ARC, «Des racines et des ailes pour la recherche collégiale», dans le cadre du 85e Congrès de l’Acfas, Université McGill, Montréal, les 8 et 9 mai 2017.
Résumé:
Au Québec, les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine agricole représentent près de 8 % des émissions totales. Environ 40 % des émissions agricoles découle de l’usage des engrais minéraux et des engrais de ferme. Tout apport excédentaire d’engrais azoté dans les cultures se traduit par des émissions supplémentaires d’oxyde nitreux (N2O), un puissant gaz à effet de serre qui contribue aux émissions de GES. Plusieurs études ont démontré que la culture de maïs n’avait pas besoin d’apports importants d’azote en postlevée, après des retours de prairie. En collaboration avec des producteurs agricoles, 16 sites d’essais de fertilisation azotée ont été implantés sur des retours de prairie ayant reçu des engrais de ferme. Les traitements consistaient à apporter 4 doses d’azote minéral (0, 40, 80 et 120 kg N/ha). La teneur en nitrates du sol ainsi que les rendements à la récolte ont été évalués. La teneur en nitrates a confirmé l’effet significatif de la prairie et des engrais de ferme sur la teneur en azote disponible pour le maïs. L’apport d’azote minéral n’a pas eu d’effet significatif sur les rendements en azote, à l’exception d’un site. Le maïs cultivé sur un retour de prairie ne nécessite pas un ajout d’engrais minéral. Éliminer l’apport d’azote réduit tant les émissions de GES que les dépenses en engrais pour les producteurs.