Résumé:
Selon l’auteure, l’heure est venue de nous rendre compte que les troubles que l’on a pris l’habitude de désigner comme « émergents » le sont de moins en moins. Dans l’ensemble du réseau des études supérieures, au cours des cinq dernières années, le nombre d’étudiants qui présentent des troubles « émergents » a en effet dépassé celui des étudiants ayant des troubles « traditionnels » (troubles moteurs, sensoriels ou organiques). La législation favorise l’inclusion des étudiants en situation de handicap dans les établissements d’une grande partie du monde. L’auteure note que ces considérations légales nous amènent à une transformation sociale : la pleine participation des personnes en situation de handicap à notre société. Pour relever ce défi, le réseau collégial dispose de mesures de soutien, mais il reste beaucoup à faire. L’auteure évoque l’alourdissement de la tâche des enseignants qui reçoivent un grand nombre d’étudiants affectés par une grande variété de situations de handicap. Elle remarque aussi la trop lente croissance des ressources professionnelles nécessaires. L’auteure termine en soulignant qu’il incombe aux étudiants concernés d’avoir recours aux moyens qui leur sont proposés.