Résumé:
Cet article est une réponse au texte d’opinion de Luc Desautels et Marcel Côté paru dans Pédagogie collégiale (vol. 23, no 1) à l’automne 2009 et intitulé : « Une autoévaluation de la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial : le moment est-il venu ? ». L'auteur compte à son actif une expérience approfondie de la CEEC autant sur les plans interne qu'externe et il partage ses réflexions sur des ambiguïtés au chapitre de certains fondements conceptuels et de leurs conséquences dans les collèges et auprès des enseignants. Ainsi, il met notamment en perspective l'évaluation des apprentissages dans les cours et l'épreuve de synthèse. Il décortique les concepts et les recommandations de la CEEC, exemples à l'appui, évoque le silence de la Commission en regard du MELS et observe des différences dans les recommandations qui sont faites à des collèges. Prônant une autoévaluation formative de la CEEC, il considère que cette dernière aurait avantage à être perçue comme un agent qui aide les collèges et non pas comme un agent de sanction et de contrainte.