Abstract:
La pandémie de la COVID-19 a entraîné un niveau de collaboration sans précédent pour accélérer la mise au point d’outils diagnostiques, de vaccins et de produits pharmacologiques. Au cœur des solutions biotechnologiques se trouve la nécessité d’accéder rapidement aux protéines du coronavirus adaptées aux besoins des équipes de recherche. L’accès à ces protéines est une contrainte majeure. Grâce à des partenariats avec des chercheuses et chercheurs universitaires du Québec, le Centre national en électrochimie et en technologies environnementales (CNETE) a contribué à la mise au point de solutions innovantes. Des gènes synthétiques ont été développés, puis introduits dans des microorganismes. Les protéines recombinantes correspondantes ont été produites par culture en erlenmeyer ou en bioréacteur, selon les besoins des équipes de recherche, puis purifiées à l’aide de techniques chromatographiques. Ces protéines sont présentement au cœur de l’élaboration d’un test clinique visant le dépistage des personnes immunisées, ainsi que d’une méthode de détection du virus dans des spécimens médicaux et non médicaux. Elles sont aussi exploitées pour le développement d’inhibiteurs pharmacologiques et d’un vaccin contenant un adjuvant biologique. Ces exemples démontrent indéniablement que le partenariat entre des équipes de recherche collégiales et universitaires permet de relever des défis importants. Plus encore, ils soulignent la pertinence d’une science collaborative.