Editor:Collège Montmorency Équipe de recherche "Qualité des contextes éducatifs de la petite enfance" Université du Québec à Montréal (UQAM)
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Note:Affiche présentée dans le cadre du Colloque de l'ARC, «Pour que la formation de la relève scientifique soit sur toutes les lèvres», dans le cadre du 87e Congrès de l'Acfas, Université du Québec en Outaouais (UQO), Gatineau, le 28 mai 2019.
Abstract:
Nous vérifierons avec notre recherche une idée largement répandue auprès des parents, à savoir que les émissions destinées aux enfants, et plus spécifiquement celles à visée éducative, favorisent le développement langagier. Les données de 150 enfants de 7 ans (53 % de filles) proviennent de la base de données Jeunes enfants et ses milieux de vie 4, 5 et 7 ans. La compréhension verbale et la pragmatique ont été évaluées avec l’échelle d’intelligence de Wechsler et la version française de la Children’s Communication Checklist. Différentes questions ont été posées à la mère concernant 1) la situation sociodémographique, 2) le temps que l’enfant passe devant la télévision, 3) la présence ou non d’une chaîne destinée aux enfants (p. ex : Yoopa) et 4) le titre des six émissions ou films préférés de l’enfant. Le contenu télévisuel a été classifié selon sa visée éducative ou de divertissement. Nous observons que les garçons regardent autant la télévision que les filles et que le contenu éducatif n’affecte pas positivement leurs habiletés langagières. En revanche, l’accès à une chaîne destinée aux enfants est lié à de plus faibles habiletés de compréhension. La discussion abordera l’hypothèse théorique du « video deficit » et l’importance d’une communication contingente et bidirectionnelle pour assurer le développement langagier optimal des enfants.
Subject:Sciences de l'éducation; Développement du langage; Enfant d'âge préscolaire; Milieu familial; Télévision éducative; Enseignement postsecondaire