Editor:Dawson College Centre de recherche en neuropsychologie et cognition (CERNEC) Montreal Neurological Institute-Hospital (Neuro) Sherbrooke Connectivity Imaging Laboratory (SCIL) Université de Montréal (UdeM) Université McGill Université de Sherbrooke
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Note:Affiche présentée dans le cadre du Colloque de l'ARC, «Pour que la formation de la relève scientifique soit sur toutes les lèvres», dans le cadre du 87e Congrès de l'Acfas, Université du Québec en Outaouais (UQO), Gatineau, le 28 mai 2019.
Abstract:
Quand un sens est inopérant de façon prolongée en raison d’une pathologie, la section du cerveau qui lui serait normalement dédiée est plutôt utilisée pour traiter les stimuli provenant d’autres sens. Ceci donne probablement lieu à une réorganisation des connections complexes entre les structures du cerveau. C’est ce que nous cherchons à mettre en évidence. Nous comparons à cette fin la connectivité structurelle de cerveaux sourds à celle de cerveaux percevant les stimuli auditifs, en particulier là où il y a traitement auditif, langagier, somatosensoriel et visuel. Pour ce faire, nous avons analysé les images de diffusion en résonance magnétique (DW-IRM) de deux groupes : 17 personnes non entendantes et 17 personnes entendantes. Nous avons d’abord appliqué une méthode standard qui consiste à comparer l’anisotropie fractionnelle (AF) des fibres principales des deux groupes. Une AF de 0 indique un milieu de diffusion isotrope alors qu’une AF près de 1 indique un milieu où la diffusion est restreinte à une dimension. Nous avons obtenu des résultats préliminaires prometteurs, mais insuffisants pour indiquer une différence significative entre les deux groupes. Nous avons donc poussé plus loin et tracé le trajet des fibres reliant des structures cérébrales clés en utilisant des outils plus sophistiqués. Nous appliquons maintenant des méthodes statistiques puissantes pouvant détecter des différences subtiles de connectivité entre nos deux groupes cibles.